jeudi 8 janvier 2009

La fameuse bouteille de vin blanc - première partie !

Je viens de me faire un sandwich à la tomate, le célèbre sandwich à la tomate-du-célibataire-qui-ne-sait-pas-quoi-se-faire-à-manger-jeudi-soir - et je viens de me servir mon eniéme verre de vin blanc. Dans l'état actuel des choses, je suis presque certain que ce billet sera rempli de fautes d'orthographe. Mais on s'en fout. J'entends mon ami le rat qui s'obstine à chercher quelque chose à grignoter dans le placard de mon lavabo mais là aussi ce soir, je m'en fous royalement ! Tant qu'il ne s'invite pas à ma table, ça va. Il va falloir cependant que je lui règle son compte. Je ne l'ai pas choisi comme co-locataire, celui-là certainement pas.
Mais revenons à nos moutons, la bouteille de vin blanc et moi, nous sommes devenus des amis. Oui des amis. C'est la seule avec qui j'ose engager des conversations sans fin sur le bien-fondé de l'existence. La bouteille de vin blanc n'est pas très exigeante. Elle est d'une écoute exceptionnelle, sait se taire lorsqu'il le faut et n'engage la conversation que lorsque vous le lui demandez. Rassurez-vous, ce n'est pas avec elle que je compte faire ma vie. Mais pour l'instant, elle m'apporte le strict minimum nécessaire. Elle ne me coûte pas cher. Parfois, je me permets quelques extravagances - j'aime bien ce mot extravagance, je sais pas pourquoi - bref, j'offre à ma bouteille de vin blanc une robe plus lumineuse, un cépage plus noble, un millésime plus ancien. Pas tout le temps, de temps en temps, il faut quand même être responsable : on ne peut pas tout perdre pour une petite bouteille de vin blanc. Un jour, peut-être, je vous dirais pourquoi, je bois essentiellement du vin blanc, moi qui adore le vin rouge ! C'est un problème physique, uniquement, n'allez pas imaginer quoique ce soit d'autre.
Sur les coups des 18 heures, la bouteille de vin blanc me lâche un coup de fil. Oh, de façon trés discrète. À vrai dire, elle m'envoie un petit texto pour me rappeler à son bon souvenir. Elle me dit souvent "c'est moi ou Question pour un champion". Le choix est vite fait. Julien Lepers, je ne suis pas capable. La bouteille de vin blanc devrait être fière que je la choisisse. Elle l'est, elle le sait. Il n'y a qu'à la regarder se laisser faire lorsque je sors le tire-bouchon du tiroir. Elle n'est pas farouche. Elle se laisse caresser le goulot, la petite coquine. Elle est maligne. Elle sait qu'elle va être honorée à sa juste valeur. Elle a raison. Je la décalotte délicatement, sans un mot. Mais je la regarde bien dans le bouchon. C'est tout moi ça, j'ai de la difficulté à faire quelque chose sans regarder dans les yeux ! Si je ne regarde pas dans les yeux, c'est mauvais signe ! Tout en la débouchonnant, je la maintiens fermement, histoire de lui montrer que je tiens à elle ou de lui transférer un peu de chaleur, mais pas trop : il faut qu'elle tienne jusqu'au bout. J'ai calculé : la bouteille de vin blanc est capable de me fournir six verres ! Six verres, c'est beaucoup ! Moi, je ne suis pas capable d'une telle performance dans un laps de temps aussi court. Je viens de me verser le quatrième verre et ma bouteille de vin blanc s'impatiente. Vous m'excuserez mais il faut que j'aille lui tenir compagnie...

mardi 6 janvier 2009

Ah l'amour sur Internet...tout le monde en parle toujours !

Un article à lire paru dans le Journal Métro de Montréal. Édifiant !

J'ai compris que..

...lorsqu'une personne reste prés de vous par mépris dans une relation qu'elle soit amicale, amoureuse ou professionnelle, c'est parce qu'elle manque d'amour propre. Le mépris n'est pas de l'amour.

Relation responsable ou recyclable ?

On parle beaucoup de consommation responsable dans l'actualité mais lorsqu'il s'agit des sentiments, personne ne se sent responsable mais en revanche tout le monde en consomme